Chancerelle sur tous les fronts

Le 06/05/2019 à 10:27 par La Rédaction

 

 

 

 

 

 

Plus légère, moins salée, ingrédients bio, pêche durable,
la sardine nouvelle gamme sort du lot.

Chiffre d’affaires :
150 M€
en 2018 (+ 3 %)
dont 14 % à l’export

2 000 salariés
dont 800
à Douarnenez.

 

Au plus près du marché, tu colleras ! Fidèle aux attentes des consommateurs, Chancerelle sort sous sa marque Connétable une gamme de onze références : sardines, maquereaux et thons 100 % MSC pêche durable, préparés à Douarnenez, avec des ingrédients bio et une option sans sel ou sans huile pour deux références. Des arguments forts que le conserveur breton veut transformer par le ratio de rotation en rayon et un bonus de valorisation. « L’accueil des distributeurs est très bon. Dès cette année, nous visons 10 % de nos ventes avec cette nouvelle gamme », souligne Jean-François Hug, président directeur général.

Sur un marché GMS qui se redresse de 2,7 % en valeur et 1,7 % en volumes, Chancerelle passe avec succès l’an dernier la barre des 10 % de part de marché en valeur. « En proposant de nouvelles recettes label Rouge,  sans arêtes et davantage de foie de morue, le tout renforcé par une présence commerciale et de la publicité », explique le PDG qui prévoit néanmoins une délicate conjoncture pour les conserveurs, « avec une nouvelle baisse de quotas annoncée sur le maquereau, la concurrence du frais sur les approvisionnements en sardine et l’incertitude du Brexit ». Incertitude d’autant plus gênante que la suspension du MSC sur la sardine ne touche pas les Cornouailles anglaises.

Dans l’immédiat, l’entreprise peut faire face à la décision de l’écolabel sur le maquereau et la sardine. « Nous disposons de six mois à un an de stock. Après, cela pose problème car nos approvisionnements MSC ont augmenté, passant de 13 % en 2016 à 21 % l’an dernier », précise Jean-François Hug. Autant d’évènements qui incitent l’entreprise à élargir son sourcing à l’international.

En Bretagne, Chancerelle poursuit ses investissements avec une enveloppe d’environ 5 millions d’euros en 2019. Dans plusieurs directions : modernisation de la ligne maquereau, décongélation, détection des corps étrangers au rayon X et valorisation des coproduits. « La moitié de ce que nous achetons n’est pas mise en boîte. D’où le démarrage en phase industrielle de la production de petits morceaux de chair surgelés à partir du grattage mécanique de la chair de grosse sardine et de thon à Douarnenez. » Enfin, la conserverie ouvre deux nouvelles boutiques Maison de la sardine à La Baule et au Crouesty (Morbihan).

Bruno VAUDOUR.

 

[ À savoir ]

Quatre marques : Connétable (GMS), Phare d’Eckmülh (bio), Pointe de Penmarc’h (épicerie fine), Belma (GMS)

 

 

 

 

 

 

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