IDMer en équilibre précaire

Le 01/02/2017 à 14:49 par La Rédaction

En novembre dernier, le centre technique lorientais changeait de tête. La mission de son nouveau directeur Alain Jolly : « Ouvrir la maison, diversifier la clientèle et penser marché. » Aujourd’hui, IDMer réalise 1,4 million d’euros de chiffre d’affaires. 25 % proviennent de subventions, le reste est apporté par une dizaine de clients répartis à 60 % dans les biotechnologies et 40 % dans l’agroalimentaire. « Un chiffre trop juste pour pérenniser l’activité », indique Alain Jolly. D’autant qu’il en perdra bientôt un : Apak, dont le succès porté par le centre technique oblige à prendre son envol.

L’ambition du dirigeant est donc de convaincre les grandes entreprises du secteur biotech ou agroalimentaire de faire appel aux compétences en recherche et développement de ses équipes. « Ces entreprises peuvent avoir en interne des compétences, mais au mieux, elles sont capables de suivre un, deux ou trois projets quand parfois, et notamment en agroalimentaire, il faudrait peut-être en tester cinq ou six pour les voir prendre forme. L’idée est que les chercheurs d’IDMer entendent les besoins des clients, s’imprègnent des besoins du marché souvent parfaitement identifiés par les entreprises de l’agroalimentaire, pour ensuite conduire les projets de recherche. » Après avoir connu un redressement judiciaire, l’accès aux crédits bancaires est difficile. Or, IDMer a besoin d’investir dans la modernisation de ses équipements, notamment dans un nouveau séchoir. Pour cela, il a besoin des nouveaux clients.

 

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