La conserverie Batteleku change de dimension

Le 16/10/2017 à 11:09 par La Rédaction

 

 

70 t de poissons, par an, sont transformées en moyenne par Batteleku.
Plus de 30 références sont proposées par la  conserverie basque.

8 salariés

750 000  
euros de chiffre d’affaires

 

 

Il a repoussé les murs. Jean-Hilaire de Bailliencourt vient de troquer le chai de mareyage de 200 m² où il avait installé sa conserverie il y a près de 15 ans, pour l’implanter dans un bâtiment de 1 100 m2 et la doter d’un laboratoire flambant neuf. Trois ans qu’il portait le projet. « Le plus compliqué a été de trouver l’endroit où s’installer », raconte-t-il. Des quais de Ciboure, la conserverie Batteleku a déménagé vers Saint-Jean-de-Luz et le parc d’activités de Jalday.
Cet investissement d’un million d’euros, entre le bâtiment et le matériel, répond à une problématique simple : l’ancien local devenu trop petit limitait l’entreprise dans sa production. « Je n’arrivais plus à fournir », explique Jean-Hilaire de Bailliencourt. Installée sur le segment de la conserve artisanale de sardines, de bonites, de maquereaux ou encore de terrines de poisson, commercialisée sous la marque Jean-de-Luz, Batteleku a trouvé son public. « On a fait + 20 % sur l’exercice », souligne le patron de l'entreprise, qui clôture ses comptes fin mai.

Si la montée en puissance de la production est à l’ordre du jour avec ce nouvel atelier, d’autres projets sont sur le feu. La conserverie va renouer avec son premier amour : la saurisserie. Mise entre parenthèses dans l’ancien local, cette production de longes de thon germon salées et séchées, vendue sous la marque Battili, doit redémarrer au début de l’année prochaine. La conserve devrait bénéficier sous peu d’une nouvelle espèce, en l’occurrence le chinchard.

L’entreprise pourrait aussi se lancer dans le pasteurisé, pour des produits tels que des portions de thon à la basquaise avec son accompagnement. Jean-Hilaire de Bailliencourt, qui travaille sur les recettes, ne manque pas d’idée. Cela tombe bien : tous ses clients veulent « des nouveautés », assure-t-il.

Loïc FABRÈGUES

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