La coopérative de mareyage veut se relancer

Le 08/06/2018 à 12:13 par La Rédaction

 

 

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Cyril Bonnin mise sur le savoir-faire
de la coopérative de mareyage
en matière de produits surgelés.

(Crédit photo : L.Fa)

 

2 t/h
la cadence
de surgélation
du tunnel de
la coopérative
de mareyage.

2 à 4 t
le volume quotidien traité par la coopérative qui a aussi une activité
de négoce.

 

 

La coopérative de mareyage de l’OP Pêcheurs d’Aquitaine a connu des jours meilleurs. L’exercice 2017 n’a pas été bon. « On a creusé le déficit », indique David Milly, directeur de l’OP. Arrivé officiellement le 1er mai dans l’entreprise, suite à la démission de l’ancienne directrice moins d’un an après sa prise de fonction, Cyril Bonnin a la mission de redresser l’activité dans un délai assez court. « Il faut arriver à l’équilibre à la fin de l’année », souhaite David Milly.

La stratégie mise en place pour y parvenir est de développer des offres à forte valeur ajoutée. La coopérative, basée sur le port d’Arcachon, dispose d’un outil de transformation performant avec son tunnel de surgélation rapide à - 50 °C, installé en 2013. La sole surgelée IQF sous vide ou en vrac, avec ou sans glazurage, est, du reste, son produit phare. Sa commercialisation, sur la base d’un engagement de volumes de la part des clients en contrepartie d’un prix moyen pondéré sur l’année, fonctionne bien. Déjà 30 tonnes de soles ont été surgelées de janvier à mars.

L’idée est donc de dupliquer cette offre avec de nouveaux produits. « Nous misons sur la vive, l’émissole, le merlu ou encore la lotte », indique Cyril Bonnin. Les cibles visées sont les acteurs de la restauration collective, les grossistes en France ou à l’étranger. « Mon idée est de travailler en amont le produit de manière à trouver derrière des débouchés », poursuit le responsable, qui dispose d’une équipe de cinq salariés pour transformer le poisson. Pelé, en pavé, en filet, « l’important est de faire coller l’offre à la demande », martèle Cyril Bonnin.

La coopérative poursuit, par ailleurs, son activité de mareyage traditionnel. « Cela fonctionne correctement mais on n’a plus les volumes pour écraser les coûts fixes de l’atelier de transformation », explique le nouveau responsable de la coopérative.  

Loïc FABRÈGUES

 

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