Plats préparés : le frais fait la différence

Le 21/02/2020 à 9:21 par La Rédaction

Répartition des achats annuels
Répartition en valeur des achats annuels
de plats 
préparés par les ménages français
pour la consommation à domicile

 

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Les achats de plats préparés ne représentent que 3 % des dépenses alimentaires des ménages pour leur consommation à domicile (116 euros sur 3 585 dépensés annuellement par un ménage français). Cette proportion est stable dans le temps.

 

FranceAgriMer a livré, en décembre 2019, une étude sur les achats et les dépenses des ménages en plats préparés et observé les évolutions entre 2008 et 2017. On note d’emblée un contexte différent de la précédente, publiée en 2014. Celle-ci profitait d’un contexte favorable, l’heure étant encore au gain de temps et à la praticité. Aujourd’hui, les crises alimentaires se sont succédé et le goût pour la cuisine revient dans les foyers. Malgré la défiance des Français (58 % considèrent que les plats préparés frais présentent des risques pour la santé), une très grande majorité en achète au moins une fois dans l’année. Le surgelé est le rayon privilégié pour ceux à base de poisson. Mais le frais représente l’unique moteur de croissance du segment, dans le contexte de la baisse d’achats de produits appertisés et d’une stagnation du rayon surgelé. La progression, particulièrement nette pour le poisson (+ 38 % en quantité), est le résultat en bonne partie du développement de l’offre de sushis en GMS.

Les Français ne se détournent donc pas des plats cuisinés mais les choisissent différemment, avec une tendance à la montée en gamme et la recherche de qualité, de transparence ou d’une consommation responsable. Côté profil consommateur, les plus modestes et les plus jeunes s’orientent avant tout vers les pizzas et plats à base de pâtes, alors que ceux composés de poisson attirent les plus aisés et les plus âgés. Les produits à base de viande ou de produits de la mer ont le taux de clientèle le plus élevé parmi les deux tranches d’âge intermédiaires (35-49 ans et 50-64 ans) et le plus faible parmi les ménages les plus jeunes (moins de 35 ans).

En termes de volumes, la part des produits cuisinés carnés et des pizzas est très proche de leur poids respectif dans les dépenses. Ce n’est pas le cas des plats à base de poisson, qui représentent une part nettement moins importante en volumes qu’en dépenses (13 % pour 20 % du budget).

Dominique GUILLOT

 

 

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