Conserves de poisson
Si le chiffre d’affaires des conserves de poisson progresse, les volumes, eux, diminuent. Un effet essentiellement dû à la hausse des matières premières, répercutée en partie sur les produits. Au point que les premiers prix, avec une augmentation du prix de vente consommateur de 15,6 % sur un an, ont franchi le seuil psychologique. Heureusement, sardines et maquereaux profitent d’une belle dynamique et permettent aux acteurs du marché de croire en l’avenir. Très actifs, les conserveurs rivalisent d’idées.
Diversifier les usages et les espèces
Certains fabricants s’efforcent de positionner la conserve de poisson pour le cœur de repas, d’autres misent sur de nouvelles espèces, ouvrant de nouveaux segments tout en contournant la hausse des prix des poissons usuels, d’autres encore imaginent de nouveaux process... Tous ont en commun la volonté d’innover pour dynamiser les ventes et ne pas mettre leurs œufs dans le même panier.
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Réseaux spécialisés : le goût de l’authenticité
Épiceries fines, magasins d’usine, ventes par correspondance… sont autant de circuits de distribution spécifiques sur lesquels les conserveurs misent. Avec une exigence commune à chacun de ces réseaux spécialisés : une qualité haut de gamme, dont l’authenticité des fabrications est la garantie sine qua non.
Le merchandising évolue
Avec son projet Fosbury, Petit Navire s’attaque à l’organisation du rayon conserve de poissons : optimisation, modernisation, complémentarité de gamme sont autant de concepts à développer pour créer l’attractivité du rayon et générer davantage d’actes d’achat. D’autres conserveurs, comme Saupiquet, Chancerelle ou Gendreau, joue aussi sur l’image des produits.
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