AU SOMMAIRE :
Voyant rouge sur la plupart des espèces
L'Amérique latine sur le qui-vive
La crainte de l'EMS
Crevette bleue : le bijou calédonien
Enquête de B. VAUDOUR
EN RÉSUMÉ :
Une vague de mortalité des crevettes tropicales d’élevage met le feu au négoce mondial. La situation est confuse et la concurrence importante à l’achat.Tributaire des Américains et des Asiatiques, le marché européen est en souffrance. En particulier pour les cuiseurs qui achètent d’abord les crevettes entières en Amérique centrale. Suite à l’EMS, il manquerait jusqu’à 400 000 tonnes de crevettes dans les fermes cette année. La production mondiale a triplé durant les années 2000, jusqu’à atteindre un plafond de 3,5 millions de tonnes en 2009. Depuis, la courbe s’oriente à la baisse et la maîtrise des crises sanitaires est l’enjeu essentiel pour continuer la course. |
La crevette entière destinée à la cuisson répond aux standards de qualité imposés par les transformateurs. Le suivi des cahiers des charges dans les fermes implique des audits réguliers. Au-delà des normes techniques, les distributeurs incitent leurs fournisseurs à certifier les pratiques d’élevage durable. La crevetticulture malgache a su mettre en avant un modèle de production semi-intensif et une qualité de crevette reconnue en France. Madagascar exporte environ 7 000 t de crevettes dans l’Hexagone dont 60 % en provenance des fermes. |