David Sussmann, directeur de Seafoodia (France)

Le 24/05/2017 à 9:36 par La Rédaction

 

« Avec deux filiales au Canada, nous espérions cet accord depuis longtemps, avec l’attente de baisses de tarifications, différentes selon les espèces. Les droits de douane sur le homard vivant baissent dès maintenant, mais pour la chair, cela prendra cinq ans. Ensuite, le homard a doublé de prix en trois ans, ce qui nous ramène à une éventuelle baisse, toute relative ! Mais cela va fluidifier les marchés de poissons de fond ou de crevettes. Le Canada apparaît encore plus comme une alternative aux États-Unis et à l’Asie. Au moment de prendre des positions, en début de saison, nos clients sont à l’affût. Ils espèrent saisir des opportunités de prix. À nous de leur en faire profiter. Nous sommes, a priori, en train de rentrer dans le concret. Mais cela fait longtemps que l’on en parle, et tant que ce n’est pas appliqué, nous devons travailler. Ce traité de libre-échange est une très bonne nouvelle. Il n’y a pas de raison que les produits français ne profitent pas non plus d’opportunités en retour : tout ce qui part en vivant ou en frais de Rungis notamment. »

Retrouvez notre entretien avec Yannick Dheilly : Quels impacts pour le Ceta ?

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