3 QUESTIONS À RÉMI CERTAIN DE MYTILIMER

Le 09/04/2013 à 15:01 par La Rédaction

 

Outil parfait dans la quête de productivité, les robots s'invitent toujours plus dans les sites de transformation des produits de la mer. Et pas pas seulement pour les mettre en carton. L'entreprise Mytilimer créée en 2005 de l'association de 14 mytiliculteurs a investi dans ce type d'équipement. Rencontre avec Rémi Certain.

1 . Quand Mytilimer s'est équipée d'un robot ?

2 . Où l'avez vous placé dans la chaîne de production ?

3 . Quel est le bilan de cet investissement ?

 

 

INTERVIEW

Question 1 . Quand Mytilimer s'est équipée d'un robot ?

Nous nous sommes équipés il y a quatre ans d’un robot Fanuc M-710i C50 pour accompagner notre croissance. Nous faisions 150 t de moules en barquettes au début et sommes aujourd’hui à 4 000 t !

Les opérations en fin de ligne n’étaient plus réalisables par un homme tant les cadences ont augmenté. Il s’agit désormais de traiter 4 t/heure.

Le Fanuc est un simple bras articulé équipé de ventouses. Différents programmes lui permettent de gérer la préhension, selon qu’il s’agisse de saisir 2, 4 ou plus de barquettes, en fonction de leurs tailles (700 g, 1,4 kg, 2,8 kg…). Nous avons fait notre choix après avoir fait divers salons (CFIA, Seafood Processing…) et avoir été démarché.

 

Question 2 . Où l'avez vous placé dans la chaîne de production ?

Le robot est donc placé en fin de ligne. En amont deux operculeuses assurent la mise sous vide des moules. Toutes deux dirigent leurs barquettes vers une étiqueteuse.
Les barquettes arrivent donc sur une ligne dans la cage de 18 m2 du robot. D’un autre côté, une machine fabrique automatiquement les cartons et les débite en fonction de l’alimentation du robot, via des cellules. Entre deux couches de barquettes, il dépose un intercalaire. En aval, un homme compose des palettes avec les cartons pleins.

 

Question 3 . Quel est le bilan de cet investissement ?

Aujourd’hui, nous en sommes très satisfaits. Le retour sur investissement sera effectif en 5 ans, alors qu’il tourne en 1 x 8 toute l’année, voire 2 x 8 lors de certaines grosses opérations. En quatre ans, le robot s’est montré particulièrement fiable et efficace. Nous n’avons loupé aucune journée de travail et la maintenance est très légère, avec une visite une fois par an. Nous allons poursuivre l’automatisation. Nous venons d’acheter une trieuse optique et envisageons éventuellement l’achat d’un autre robot afin de créer véritablement deux lignes distinctes .

Propos recueillis par D.GUILLOT

 

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