Après le maigre, Acquadea commercialise maintenant la daurade royale Label rouge.

« C’est une grande première en France et en Europe. C’est l’illustration de notre stratégie qualité et de notre volonté de nous démarquer des productions de masse venues de Grèce, Turquie ou Croatie », déclare Catherine Riera, secrétaire générale d’Acquadea. Cette labellisation résulte d’un travail mené conjointement par Acquadea, le syndicat aquacole Mare e Stagni Corsi et l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité). « Nous nous sommes fixé un très haut niveau d’exigence en matière organoleptique, gustative et environnementale », poursuit Catherine Riera. Cela s’est traduit par un cahier des charges exigeant et contrôlé régulièrement par un organisme indépendant, le Bureau Veritas. Ainsi, la durée d’élevage, sans antibiotique ni pesticide, est de 20 mois minimum. La densité dans les cages est inférieure à 20 kg/m3 pour le bien être du poisson. La fraîcheur est également garantie puisqu’un délai de 4 heures maximum est respecté entre la pêche et le conditionnement. Enfin, Acquadea assure également la qualité gustative de ses poissons par le contrôle d’un laboratoire indépendant. Acquadea limite la production de ses daurades Label rouge à 350 tonnes à destination des grossistes en restauration, des poissonneries et des GMS « pour un prix sensiblement plus cher que la daurade royale conventionnelle ». Le poisson frais reste le coeur de métier d’Acquadea, même si une demande a été faite pour que le maigre découpé et congelé puisse toujours bénéficier du Label rouge. Cela avait été le cas lors du premier confinement, à cause de la fermeture des restaurants, mais ce type de produit reste à la marge pour des gros clients tels que Picard.

Alain LE PIGEON