L’écolabel public français « Pêche durable » compte depuis cette semaine une nouvelle pêcherie à son actif : le bar de ligne golfe de Gascogne de l’Organisation de producteurs des pêcheurs artisans de Noirmoutier (Oppan). C’est la 3 e pêcherie certifiée « Pêche durable », après la pêcherie de thon rouge de ligne de la Sathoan (basé à Sète) et le thon rouge de ligne de l’OP Vendée.
Lancés en 2017 par l’État, le signe de qualité « Pêche durable » et le logo qui l’accompagne sont beaucoup moins connus que la certification internationale MSC (Marine Stewardship Council). « L’écolabel “Pêche durable” a pour objectif de mettre en valeur les bonnes pratiques de pêche et la gestion durable de la ressource halieutique de cette espèce. Le référentiel de l’écolabel apporte également des garanties relatives à la préservation des écosystèmes marins, l’utilisation d’un engin sélectif, des conditions de travail justes et des produits de qualité » , rappelle Christian Cloutour, directeur de l’Oppan. Cette certification a aussi l’avantage d’être reconnue par la loi Egalim. Les produits porteurs de l’écolabel français entrent dans l’objectif de 50 % du total des approvisionnements de la restauration collective « durables et de qualité ».
Sont concernés par la certification bar de ligne golfe de Gascogne : 7 navires volontaires, la criée de l’Herbaudière (CCI de Vendée), l’organisation de producteurs Oppan et l’atelier de mareyage Oppan Marée. Le bar est la deuxième espèce débarquée à l’Herbaudière. Les bars de ligne « Écolabel – Pêche durable » seront identifiables et tracés sur les étals grâce à un pin’s avec le logo officiel mais aussi grâce au logo « NO-Bar de ligne » et au nom du bateau les ayant pêchés.
Cette nouvelle étape s’inscrit dans une stratégie globale de valorisation de la qualité des produits de la pêche débarqués sur Noirmoutier. En 2021, l’Oppan avait obtenu le Label Rouge pour sa soupe aux araignées de mer. Des poissons étaient déjà identifiés par pin’s « NO poissons de ligne » et des homards par pin’s « NO homard ». En 2022, une formation ikéjimé (technique d’abattage japonaise) avait été organisée sur les poissons de ligne. « L’écolabel “Pêche durable” est un moyen supplémentaire de valoriser le travail de nos artisans pêcheurs » , explique Christian Cloutour.
Fanny ROUSSELIN-ROUSVOAL
