PDM – Quelle est la stratégie régionale pour la filière ?

M.-S. L. – Pendant un an, on a travaillé avec les acteurs de la filière sur un plan d’action. Il se concentre autour de trois axes : une meilleure valorisation des produits aquatiques, l’innovation par le biais de nouvelles activités et l’accompagnement des entreprises ainsi que la valorisation des métiers et de la culture maritime. Financièrement, entre 2023 et 2027, nous disposons d’un budget de 8 à 10 millions d’euros. Il est composé de fonds propres de la Région et de fonds européens via le Feampa (Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture, NDLR).

PDM – En quoi consiste le premier projet ?

M.-S. L. – Nous avons mandaté une entreprise pour élaborer une marque ombrelle. Les Hauts-de-France ont toujours cette image industrielle et on sait rarement qu’on a le premier port de pêche et le premier site de transformation de produits de la mer en France. Il faut que cela se sache. On ne valorise pas et on ne communique pas assez autour de nos produits de qualité. Il ne s’agira pas d’un simple label de provenance mais d’une marque qui rassemble, d’une opportunité de mettre toute la filière sur la même ligne. Le travail de conception devrait être terminé fin 2023. On a également embauché une personne au sein du groupement régional Qualimentaire car on souhaite que les produits comme le homard bleu ou la salicorne puissent obtenir le signe officiel de qualité.

PDM – Quels projets d’innovation recherchez-vous ?

M.-S. L. – On souhaite accompagner des projets de diversification autour de la culture des algues ou de l’aquaponie. On veut financer un porteur de projet sur la valorisation de l’araignée de mer. Il existe également des appels à projets visant la valorisation des produits de la pêche et de l’aquaculture ou liés à des problématiques d’efficacité énergétique.

Propos recueillis par Darianna MYSZKA