C’est officiel depuis ce 9 avril : la société Mericq signe un rapprochement avec Maison Blanc, emblématique grossiste de la place de Rungis connu pour son association avec Gillardeau. Le communiqué de presse décrit « une alliance avec une ambition commune » : mettre à disposition de Maison Blanc le savoir-faire de Mericq en termes de sourcing et d’approvisionnement pour élargir son catalogue et, en parallèle, ouvrir les portes du marché haut de gamme parisien à Mericq.

« Ce partenariat permet à Maison Blanc de s’appuyer sur un gros groupe pour ses approvisionnements, pointe une source proche des deux entreprises. Mericq a un vrai savoir-faire d’achats en criée et Maison Blanc a une expertise sur la restauration parisienne. Ce rachat est une bonne nouvelle. »

Pour Thierry Gillardeau, « avec cette union, la Maison Gillardeau, très mono-produit, s’adosse à un leader sur le marché des produits de la mer pour développer son activité grossiste à Rungis en améliorant sa compétitivité et la qualité de son sourcing. Maison Blanc et Mericq vont mutualiser leurs moyens logistiques et leurs offres de produits. » André Abadie, président de Mericq explique que « la passion du produit et la proximité que nous entretenons avec nos clients nous poussent à acquérir perpétuellement de nouveaux savoir-faire ».

Bruno Sachet, directeur général de Mericq, souligne pour sa part que ce qui a présidé à ce rapprochement, « c’est d’abord la rencontre de deux entreprises familiales qui partagent les mêmes valeurs et le sens du commerce, et qui s’inscrivent dans une histoire qui permet de construire l’avenir. Cette union répond à trois objectifs : le développement, de nouveaux standards dans l’expérience client et les synergies. Mericq poursuit sa stratégie d’extension géographique, ici, en région parisienne et à l’export où les opportunités sont fabuleuses ». Les Jeux olympiques seront « une étape clé » de ce partenariat, mais aussi une opportunité commerciale pour le groupe.

Le communiqué met en avant le large catalogue de Mericq, désormais ouvert sur la gastronomie parisienne : homard bleu, langoustine, crevette bouquet, poissons nobles frais… La société ajoute ainsi une corde à son arc et poursuit sa croissance externe, pour faire grandir ce qu’elle appelle la « filière Mericq ».