Une nouvelle ligne de tranchage, un stockage de 1 000 mètres carrés et un agrandissement prévu en 2024 : le traiteur de la mer boulonnais multiplie les investissements. « La société va très bien et elle continue de se développer. On travaille surtout avec les GMS, mais aussi avec les grossistes et les poissonniers avec la gamme traiteur », indique d’emblée Guillaume Ducamp, directeur général d’Océan Délices. Océan Délices, c’est 800 tonnes de produits finis chaque année. Aux côtés des rôtis de saumon à la farce de poisson ou des paupiettes préparées à Boulogne-sur-Mer depuis 2003, le traiteur propose des tartares, des carpaccios, des verrines, des sushis et, depuis récemment, du gravlax. « Classique à l’aneth, au basilic, aux baies de genièvre ou encore au poivre de Sichuan… », énumère Guillaume Ducamp. Pour rappel, le gravlax est une spécialité culinaire scandinave à base de filets de saumon cru marinés. Pour une production « plus optimisée » de ce produit, la société a investi 600 000 euros en 2023 dans une ligne de tranchage et de conditionnement. « On essaie d’être en phase avec les tendances », souligne Guillaume Ducamp. En 2025, après le départ de son père et actuel P-DG à la retraite, il deviendra le président de l’entreprise.
Ce « boom » du gravlax se développe en parallèle d’une tendance à la baisse pour la consommation de sushis, laquelle a entraîné la fermeture de la société Traiteur Côté Mer, dédiée à la production de ce produit japonais et lancée en 2009 par Alain Ducamp, P-DG d’Océan Délices. Outre une ligne neuve pour couper le saumon, Océan Délices s’est doté en 2023 d’un nouvel espace de stockage « sec » de 1 000 mètres carrés. Mais la société ne compte pas s’arrêter là. « En 2024, on aimerait s’agrandir avec une extension d’usine pour élargir et réorganiser les salles de travail et permettre le développement de nouvelles gammes de produits. On souhaiterait ajouter 1 500 mètres carrés », explique le directeur général. Il reste cependant discret quant au montant de cet investissement, lequel avoisinerait les 2 millions d’euros.
Darianna MYSZKA