Poiscaille est sauvé… et après ?

Le 16/12/2024 à 16:25 par La rédaction

Difficile de passer à côté des nombreux appels aux dons de Poiscaille, qui livre les consommateurs en « paniers de la mer », sur le modèle des AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). « La mobilisation a été hyper forte, se réjouit le fondateur Charles Guirriec. Nous avons passé le cap des 25 000 abonnés, soit une hausse de 20 % des clients mais aussi de 40 % des commandes. » Cette dynamique a permis de réactiver certains pêcheurs fournisseurs. Poiscaille a connu 18 mois difficiles entre inflation, baisse de consommation, fermeture de 300 points de vente dans les réseaux de magasins bio et nouvelles exigences de rentabilité de la part des investisseurs. « Nous avons eu ces obligations dans un contexte de ralentissement de la consommation vertueuse, résume Charles Guirriec. Nous avons dans un premier temps rationalisé les équipes, sans dégrader la qualité de service. » Les perspectives d’adaptation sont nombreuses, notamment proposer davantage de produits filetés et/ou élaborés (panés, surgelés, décoquillés…). « La priorité, c’est de dégager du bénéfice chaque mois », conclut le gérant.

 

Vincent SCHUMENG

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