"On se rend bien compte que l’écolabel Pêche durable est une marche haute à passer, admet Monique Tran, déléguée pour les filières pêche et aquaculture à FranceAgriMer. L’objectif de la loi Egalim est ambitieux, il cherche à tirer l’ensemble des opérateurs vers le haut, sans forcément les contraindre. Nous sommes ctuellement dans une phase de révision du référentiel et du plan contrôle cadre pour assouplir les exigences de l’écolabel et l’ouvrir à plus d’opérateurs. Mais pas à n’importe quel prix. » Deux points sont encore en discussion : la possibilité de regrouper deux catégories d’engins utilisés par la même pêcherie, ce qui faciliterait la certification, et la meilleure définition des manquements et des mesures de retour à la conformité. « Actuellement, au-delà de dix manquements, l’écolabel devient hors de portée. Cette définition plus précise a pour objectif d’aider les opérateurs à anticiper les mesures correctives à mettre en place. »
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