Le président américain Donald Trump s’intéresse de près au secteur des produits aquatiques. Un décret effectif depuis début avril est destiné à améliorer leur compétitivité. Il contient des recommandations pour les pêcheries sauvages, et vise à développer l’aquaculture nationale. Il élimine notamment des obstacles à l’octroi de permis, améliore la transparence de la réglementation, et crée de nouvelles zones aquacoles. « Le moment est venu de saisir de nouvelles opportunités pour les travailleurs et les consommateurs américains », a déclaré, en réaction, Sean O’Scannlain, PDG de Fortune International, et membre du conseil d’administration de Stronger America through Seafood (un groupe commercial soutenant les efforts aquacoles nationaux). Certains groupes de pêche et de défense de l’environnement ont néanmoins estimé que « le président devrait se concentrer sur la fourniture d’un soutien immédiat aux pêcheurs et aux petites entreprises », et « promouvoir des produits de la mer durables, plutôt que d’affaiblir la réglementation existante ». Les États-Unis se classent actuellement au 17e rang de la production mondiale d’aquaculture, mais importent 85 % des produits de la mer consommés.