Julia et Grégoire Lamblin, 28 et 24 ans, ont prospecté de futurs clients au Seafood. |
6 mois 1 t de thon fumé vendue à titre expérimental pour leur lancement. |
De la durabilité, de la qualité, de l’exotisme et surtout du goût. Ce sont les critères de choix pour Grégoire et Julia Lamblin, frère et sœur, qui ont créé récemment J & G Fine Food sur la côte d’Opale. Leur créneau : développer une gamme de produits exotiques à proposer à des restaurateurs, voire des particuliers. « Nous développons des process et des recettes pour sublimer les produits. » Le premier : « Du thon tropical fumé à la ficelle au bois de hêtre, en partenariat avec le fumeur Vent du Nord à Boulogne. C’est un produit délicat à travailler qui requiert beaucoup de patience et de rigueur. » D’autres espèces pélagiques exotiques pourraient suivre au gré des tests d’échantillons. Ils explorent aussi les baies, les épices… Leurs premiers clients sont des restaurateurs des Hauts-de-France et des pays nordiques, pour de la longe aux alentours de 25 euros/kg. Le distributeur Martin (fournisseur de restaurants) assure la commercialisation via son implantation à Boulogne-sur-Mer et bientôt en région lilloise. Les jeunes entrepreneurs recherchent d’autres réseaux de distribution dans d’autres régions. Passionnés, Julia et Grégoire Lamblin ont découvert l’univers des produits de la mer avec leur père, Benoît Lamblin, spécialiste import-export dans une entreprise boulonnaise. Il les a aussi initiés à l’Asie du sud-est, en les emmenant trois ans au Vietnam. Et leur a visiblement transmis le goût d’entreprendre. « Nous avons tous les deux fait des études de commerce international à Dunkerque, à Iscid-Co, et nous avions la même volonté de monter notre activité », raconte Julia Lamblin. Elle s’est essayée à divers domaines et est revenue naturellement au poisson, après un stage de six mois chez un fournisseur de thon indonésien. Quant à Grégoire Lamblin, il en est à sa deuxième microentreprise, après la création de Plume Kart Distribution, où il commercialise des chars à voile pliables construits à Dunkerque. Rien à voir ? Si, la volonté de trouver une niche pour vendre des produits en lesquels il croit. Solène LE ROUX
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