150 M€Le chiffre d’affaires global réalisé en 2018.
30 000 tLe volume de produits de la mer traité actuellement par Frais Embal, qui compte doubler sa production d’ici cinq ans. |
Créée dans le Nord en 1985 et présente à Boulogne depuis 1996, la société Frais Embal va regrouper ses trois ateliers de Capécure dans sa nouvelle usine – 14 000 m² de plain-pied couverts sur une parcelle de 30 000 m² – construite dans le parc d’activités Garromanche. Cet investissement de plus de 10 millions d’euros fait la part belle à l’innovation, tant pour le process que pour les conditions de travail. « Nous gagnons en capacité et en flexibilité de production, confirme le Pdg Xavier Vanderbeken, mais nous avons aussi beaucoup travaillé avec la Carsat pour améliorer la sécurité, l’ergonomie et le bien-être de nos collaborateurs. Une crèche d’entreprise sera créée à proximité. » Écologique, la nouvelle unité Frais Embal sera autonome à 90 % pour son énergie de chauffage. Frais Embal est un gros spécialiste du poisson sans arêtes calibré, équilibrant son sourcing entre saumon et poissons blancs. « Pour le saumon, nous travaillons avec des fermiers norvégiens, avec lesquels j’ai noué des partenariats depuis très longtemps, précise le fondateur François Vanderbeken. Pour le bio, nous nous approvisionnons aussi en Irlande et, pour le label Rouge, en Écosse. » Le poisson blanc est acheté dans l’ensemble des criées françaises, mais aussi dans celles du nord de l’Europe (Danemark, Royaume-Uni, Norvège). Avec une priorité pour celui issu de la pêche durable et responsable, comme le lieu noir MSC d’Euronor. Les marchés sont, eux aussi, divers : la restauration hors domicile, les industriels et les GMS (rayon marée et libre-service). Le travail est fait à façon, à poids fixe ou variable. « Nous allons doubler notre production actuelle d’ici cinq ans », annonce Xavier Vanderbeken, qui compte aussi développer le secteur des produits élaborés, « jusqu’alors limité aux croustillants de poisson et aux tartelettes ». Frais Embal est également implanté à Saint-Gille-Croix-de-Vie (Vendée) où sa production dépasse les 7 000 tonnes. Benoît LOBEZ
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