Quand on sait le capital d’image que portent les produits de la mer, il est logique que la grande distribution s’en empare. Quitte à perdre un peu de rentabilité immédiate, au sens comptable du terme, sur le banc marée. Les enseignes tireront aussi leurs marrons du feu concurrentiel, au rayon traiteur ou en libre-service frais élaboré. Carrefour, par exemple, détient la meilleure part de marché en saumon avec 20 %, toutes familles de produits confondues, grâce à ses performances sur les segments frais préparé et saumon fumé. En cinquième position derrière Auchan, Casino n’obtient que 10 %, avec des positions plus faibles que ses concurrents en saumon frais élaboré et fumé.
En cabillaud, les trois leaders Carrefour, Leclerc et Intermarché privilégient les segments frais naturel et préparé. Leurs parts de marché se suivent avec respectivement 17, 15 et 14 %, creusant l’écart avec Auchan et Casino, moins actifs sur le frais naturel qui génère des volumes et le frais préparé à plus forte valeur ajoutée. La même règle prévaut pour la crevette sur laquelle Carrefour maintient son avance.