1 200 6 Le nombre d’adhérents de l’OP From Nord à s’associer pour la création de viviers collectifs à Capécure. |
Grâce à la formation du groupement d’intérêt économique (GIE) Crust’Opale et à l’investissement dans des viviers, Boulogne part à la conquête de nouveaux marchés : ceux du homard et du tourteau. Plusieurs artisans pêcheurs au filet maillant ont diversifié leur activité et certains se sont même reconvertis. Si la sole a longtemps constitué l’essentiel de la ressource des fileyeurs de la côte d’Opale, le durcissement de la réglementation sur la pêche à la raie ou au bar ne leur permet plus de croire à la pérennité de leur métier. Fini le filet, place au casier. Témoin, Jonathan Delsart, patron du Corentin-Lucas (12 mètres) a investi dans 600 casiers à crabe et à homard, et dans 600 autres pour pêcher la seiche en mai et juin. Avec quatre hommes d’équipage, il part chaque matin dès 2 heures relever la moitié de ses casiers au large de Boulogne, avant de débarquer, vers 9 heures, sa production promise à trois grossistes et à la vente directe à l’étal familial. Autre exemple, Christophe Marcq, à bord du Don-Lubi II, et Stéphane Pinto, à terre pour la logistique, ont investi 65 000 euros dans un vire-casier, du cordage et 400 casiers à crabe. « On va se mettre aussi au bulot », prévoit Stéphane Pinto, fer de lance de la lutte contre la pêche électrique. Benoît LOBEZ
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