Le saut de production de bar et daurade ambitionné par les aquaculteurs grecs est olympien : de 110 000 tonnes en 2017, les estimations tablent sur plus de 220 000 tonnes à l’horizon 2030, dont plus de 85 % destinés à l’exportation. Un tel développement suppose une consolidation de la filière exploitant quelque 330 sites en mer. La plus attendue est celle de Nireus et Selonda. Du regroupement des deux compagnies va naître une nouvelle entité qui comptera parmi les premiers éleveurs méditerranéens.
Les aquaculteurs grecs se structurent également au travers de l’Hellenic Aquaculture Producers Organization (Hapo). Créé en 2016, le consortium fédère une vingtaine d’éleveurs de bar et daurade pesant environ 68 000 tonnes. Les objectifs de l’Hapo sont nombreux. Outre la défense des intérêts de ses membres, l’organisation définit les axes de développement, de coopération, de formation, sans oublier l’élaboration d’un code de bonnes pratiques.
Le lancement de la marque collective Fish from Greece au Seafood Expo Global à Bruxelles signe la volonté de promouvoir l’aquaculture grecque sur son propre territoire et à l’export. L’investissement marketing intègre un large plan de communication auprès des médias, la participation à des conférences et des salons ainsi qu’une présence accrue sur les réseaux sociaux.