L’Iccat a relevé de 50 % le quota de thon rouge d’ici à 2020 à la demande des pays du sud de la Méditerranée, de la Turquie et de la Norvège. Mais la part de l’Union européenne passe de 59 à 53 %. Le quota global va monter à 36 000 tonnes en 2020, il sera de 28 200 tonnes l’an prochain, soit 19 % de plus qu’en 2017. L’encadrement strict du plan de reconstitution est maintenu. Le Comité national des pêches, qui suivait l’avis scientifique d’une hausse prudente à 30 000 tonnes, estime que la hausse du quota est trop importante. Avis partagé par les ONG Pew et WWF qui s’inquiètent d’une nouvelle pression sur la ressource. De son côté, l’OP Sathoan met en avant le risque de forte baisse des prix et la question du contrôle des prises au sud, dans des pays qui se sont illustrés dans la pêche illégale.