En janvier 2016, Océalliance installait son siège à Nantes. Un choix stratégique. « Foro dans le Sud-Est, Alliomer dans le Nord-Est et Furic en Bretagne. Nantes est à 1 h 30 ou 2 heures de voiture des sites des structures du groupe, précise Fabrice Guyot, le président. Y implanter notre siège, séparé des affaires opérationnelles de l’une ou l’autre, le rendait disponible à tous. De plus, Nantes est une capitale qui dispose de beaucoup d’atouts, ouverte sur l’Atlantique. » À la frontière de la Bretagne et des Pays de la Loire, Nantes appartient à la région où la présence d’Océalliance est forte et se renforce avec la rénovation d’un atelier de marée aux Sables-d’Olonne. « Nous avons investi 1 million d’euros pour les systèmes de froid et de nouveaux équipements. Une quinzaine de personnes y travaillent. Les Sables attirent des pêcheurs ciblant la sole ou la seiche. Ces espèces y sont très bien valorisées. Mais notre présence ne s’arrête pas là. Nous achetons aussi à la criée de La Turballe. » Au sein de ces différentes structures, Océalliance sélectionne quelque 300 références tous les jours pour une clientèle variée (grande distribution, grossiste…) en France comme à l’international. « Nous achetons d’abord, puis cherchons à vendre ensuite à un portefeuille de clientèle diversifié. Nous sommes sur un marché de pénurie et captons de la ressource partout. Cette dernière est ensuite transformée le plus localement possible dans nos 25 ateliers implantés sur tout le littoral. L’implantation régionale est dans notre ADN. » Dominique GUILLOT |
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