Depuis 2011, les indicateurs consommateurs pour la catégorie produits aquatiques surgelés sont à la baisse, à l’exception notable des prix moyens. Et les sept premiers mois de l’année de 2016 ne dérogent pas à la règle, du moins en hyper et super, selon l’Iri. Ainsi, les ventes de poissons panés reculent de 0,7 % en valeur et de 1,9 % en volume, les mollusques et crustacés de 2,1 % en valeur et de 8,2 % en volume. La famille des poissons nature semble heureusement se stabiliser en volume à -0,5 % et progresse de 4,1 % en valeur, participant ainsi la reprise du total surgelés salés dans les hypers et supers. « Les surgelés salés, un marché d’environ 380 000 tonnes et de 1,7 milliard d’euros en hyper et super, connaissent une légère reprise en 2016, indique Caroline Nobilé, directrice marketing de Findus France. On sent une volonté aujourd’hui, de la part des chefs de rayon, de limiter le nombre de ruptures. Les investissements consentis dans des armoires fermées rendent les rayons plus attractifs. Il y fait moins froid, les produits sont mieux rangés. Enfin, l’offre dans le drive s’améliore, le circuit est porteur. » Il reste encore de nombreuses choses à faire pour ramener les consommateurs perdus dans le rayon. « Au sein de Nomad Foods, nous menons un gros travail pour réactualiser l’argumentaire en faveur des surgelés, qui participent entre autres à la réduction du gaspillage alimentaire. » En attendant, fidèle aux recettes qui lui ont donné la position de numéro 1 des surgelés salés avec 10 % de parts de marché, dont 67,6 % dans les panés, le groupe mise sur la communication et l’innovation, avec le lancement de deux références de poissons panés sans gluten et le lancement de Croustibat sur d’autres secteurs que le poisson. « Elle devient notre marque enfants », précise Caroline Nobilé. Quant à la marque Iglo, elle disparaît au profit de Findus, mais 28 des 40 références ont été conservées car très complémentaires avec celles de Findus. Céline ASTRUC |