L’algoculture peine aussi en Australie

Le 29/08/2016 à 16:40 par La Rédaction

Si la couleur rouge et le goût subtil de la laitue de mer rouge ou grateloupia turuturu ont su séduire un public de chefs en Tasmanie, État d’Australie, la société Kai Ho Tasmanian Sea Vegetables sait qu’il lui faudra du temps pour en développer le marché. Pour l’heure selon le cofondateur de cette entreprise créée voilà 3 ans, seul le wakamé ou undaria pinnatifida se vend en tonnes, soit auprès de la restauration, en frais ou en surgelés, soit séché auprès du grand public.

La laitue rouge, moins prolifique que le wakamé, fait partie des algues indigènes de l’Australie et de la Tasmanie qu’aimerait cultiver le Dr Sanderson, cofondateur de l’entreprise. Pour autant, il est conscient que les réglementations concernant l’algoculture sont nombreuses. Pour l’heure, il ne détient de permis d’élevage que pour 5 autres espèces dont les débouchés sont limités à des tests. Mais il partage avec les algoculteurs bretons la conviction que les algues ont un fort potentiel.

Céline Astruc et Klara Helouvry

 

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