La chute du prix du pétrole satisfait les pêcheurs qui voient leurs comptes d’exploitation s’alléger. À l’inverse, elle pourrait nuire à la qualité de leur production en favorisant l’industrie du plastique et la pollution qui en résulte. De 15 millions de tonnes en 1964, on est passé à une production de 311 Mt en 2014. Et les projections s’affichent croissantes. Plus de 1,1 milliard de tonnes d’ici à 2050, selon une étude de la Fondation Ellen-MacArthur, qui indique qu’alors le volume de plastique dans les océans pourrait être aussi important que celui… des poissons ! Déjà, de quatre à douze millions de tonnes par an se retrouvent à la mer et entrent en partie dans la chaîne alimentaire. Une étude, à laquelle participait l’Ifremer et publiée aux États-Unis, montre par exemple que les microbilles peuvent être facilement ingérées par les huîtres. Or, après deux mois d’exposition à cette pollution, les taux de fécondation des mollusques observés étaient réduits de plus de 41 %.
Home » Pollution : quand halieutique rime avec plastique
Dans la même rubrique
Le 31/10/2024 à 15:15 par
MSC suspendu pour le bulot de la baie de Granville
Une décision sur fond de réchauffement climatique. Le comité régional des pêches et des élevages marins de Normandie (CRPMEM) et…
Le 31/10/2024 à 10:31 par
Les Galpa gagnent en maturité
Les premières rencontres nationales des Galpa (groupe d’action locale pour la pêche et l’aquaculture) pour la programmation 2021-2027 se sont…
Le 30/10/2024 à 16:36 par
AMP expose ses projets, entre relance et ambitions
L’été 2022 semble loin pour Aquaponic Management Project (AMP) et son président Pascal Goumain. Les températures caniculaires avaient en effet…
Le 30/10/2024 à 12:07 par
Conserves de thon contaminées au mercure : la réponse des industriels à Bloom
Le 29 octobre, dans un communiqué largement relayé toute la journée, Bloom annonçait la publication d’une étude menée avec Foodwatch,…