Pas facile de nos jours d’embarquer à bord des avions… et pas seulement à cause des mesures de sécurité drastiques. VIF (Very innovative food) met pourtant toujours plus le cap sur ce marché. « Nous participons à un salon dédié au catering aérien depuis plusieurs années et avons un marché avec Transavia, indique Marion Lorne, responsable export. Une simple salade en bol. Nous avons poursuivi notre démarchage pour placer des plats cuisinés ». La société vendéenne estime que le marché offre des opportunités. Une gamme de produits non congelés, qui ne demande pas un maintien au frais et a une DLUO longue, a toute sa place pour la vente à bord telle que la pratiquent les compagnies low cost. « Nous avons aussi identifié un marché sur des lignes « difficiles ». C’est-à-dire, où les plats du retour vers l’Europe ne peuvent pas être fabriqués à la destination d’arrivée, comme dans certains pays d’Afrique par exemple ». Vif a donc développé une douzaine de recettes (dont une au merlu et une autre au saumon), réalisé des pré séries (programme de décongélation, dosage des produits, barèmes de stérilisation…), développé une barquette plastique (200-250 g) adaptée au plateau spécifique et au passage au four et investi dans un outil d’operculage. À partir de janvier, la nouvelle ligne sera intégralement opérationnelle. « Notre capacité de production sera alors importante, jusqu’à 20 000 unités par demi-journée. Nous avons déjà des marchés signés avec des compagnies comme Ryanair et d’autres attendent que les tests industriels soient validés ». Cette nouvelle offre de plats préparés baptisée Chef Eugène est complétée par des salades et des produits de snacking déjà réalisés par la société. Dominique GUILLOT
|