Créer mon site de vente directe producteur ?

Les Français comme les professionnels de la distribution les voient comme le circuit montant.
❱ Dans la filière : les sites de vente directe producteur sont plutôt le fait de conserveurs, fumeurs artisans. Le coût de la logistique du frais rend l’aventure complexe.
❱ Autre frein : proposer des produits filetés n’est pas possible sans autorisation pour les pêcheurs. Ce n’est pas un problème pour les coquillages ou les crustacés, mais pour les poissons, si.
Pour les produits de la mer, les Français iront davantage sur les sites de poissonniers ou, pourquoi pas, de mareyeurs.

Pour livrer les produits ?

❱ La livraison à domicile peut s’avérer coûteuse et oblige les clients à fixer un créneau de livraison. Des partenaires existent comme Chronotemp° et France express. Le coût, emballage isotherme compris, dépasse les 19 € chez Luximer.com, qui propose aussi une livraison en point-relais chez Freshrelay, pour moins
de cinq euros pour une commande inférieure à 40 €.
Elle est gratuite au-delà. Entre la boutique et les points-relais, la logistique est confiée à Delanchy.
❱ Demain : des géants comme Google ou Amazon pourraient arriver en France. Aux États-Unis, le coût de la livraison de frais est amorti par un abonnement. Pour son offre alimentaire, Google s’appuie sur des magasins partenaires et locaux. Une fois abonné, le client devient fidèle.

Solutions :

❱ Rejoindre des réseaux de producteurs tels la Ruche qui dit oui !
Les adhérents y trouveraient une offre diversifiée. Avantage, la livraison se fait sur un point unique, à une heure précise.
❱ Créer des partenariats avec les entreprises de box produits, de kits repas sur abonnement : la livraison est à leur charge.
❱ Dans des zones de chalandises précises, trouver des partenaires de livraison de paniers – tels des points-relais – ou investir dans des distributeurs automatiques réfrigérés. Frais d’Ici, Intermarché, Monoprix testent déjà ce concept de click and collect. Kyssmarée l’envisage pour 2016 sur Quimper. Ses poissons sont mis sous vide pour une DLC plus longue. Notez que les systèmes de pasteurisation à froid qui se développent pourraient faciliter l’essor de ce type de vente.

Retrouvez notre reportage complet : Big bang dans la distribution