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Quotas : moins de cabillaud d’ici 2017, |
Marginalement affectés par l’embargo russe cette année, selon le cabinet Kontali, les flux commerciaux de poissons blancs dépendent davantage des parités monétaires et surtout de l’état des stocks. À ce titre, les avis scientifiques pour 2015 et 2016 s’avèrent contrastés en Atlantique nord. Le premier « réservoir » à cabillaud qu’est la mer de Barents pourrait diminuer jusqu’en 2017 et se stabiliser ensuite entre 700 000 et 800 000 t. Les recommandations du Conseil international pour l’exploration de la mer (Ciem) suivies par la commission des pêcheries russo-norvégiennes (JRNFC) vont dans ce sens et le quota de 2016 devrait baisser de 10 %. En revanche, ceux de l’églefin et du lieu noir pourraient reprendre avec respectivement 25 % et 15 % de hausse. Les perspectives diffèrent en Islande où le Marine Institute préconise 10,6 % de hausse sur le quota de cabillaud qui atteint 239 000 t sur la campagne 2015-2016. Même tendance favorable sur l’églefin qui grimpe de 19,7 % avec un quota de 36 400 t. En revanche, les recommandations pour le lieu noir sont à la baisse (-5 %). Dans l’immédiat, le manque de visibilité prédomine chez les importateurs. « Les prix du cabillaud islandais remontent et il y a des tensions alors que le bloc de lieu noir est resté plutôt stable. Mais c’est l’églefin qui a connu la hausse la plus rapide. Le marché anglais capte une grande partie des disponibilités d’églefin au point que nous avons eu du mal à en avoir. Aussi, les annonces de détente sur les quotas islandais et norvégien sont une bonne nouvelle », se réjouissent Ingrid et Dorothée Maquinghen, cogérantes de Gelfish exploitation. B.V. |
