Rungis acceuille 26 000 véhicules par jour dans son enceinte. Encombrée et sans réserve foncière pour mieux garer les milliers de camions, la ville doit optimiser les flux. Un projet de bourse de fret est ainsi à l’étude pour limiter les camions « ventouses », en attente d’un chargement pour le retour. Enfin, alors que Paris intra-muros devient de plus en plus impénétrable, le «dernier kilomètre» doit être envisagé à l’aune des exigences émergentes du grand Paris. « À l’horizon 2017, indique David Bourganel, directeur du développement, la moitié des véhicules de livraison devra être à énergie propre… et la totalité d’ici 2020. » Et même si les principales flottes de livraison sont déjà équipées de véhicules de 3,5 aux normes euro VI, « il faut réfléchir à tout : l’électrique, le GNV et même l’azote ». Le logisticien Stef teste depuis plusieurs années, avec Air liquide, des véhicules dont la caisse froide est alimentée par de l’azote liquide.
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