THON ROUGE : UN ESPOIR POUR LES ENTREPRISES SÉTOISES ?

Le 23/06/2014 à 11:58 par La Rédaction

 

L'armement Avalonne a eu les reins financiers suffisamment solides pour traverser la période de quotas très maigres, et a pu préserver 4 senneurs de la casse ou vente. Il a même pu construire 4 catamarans de 18 m, destinés à la pêche du thon rouge à la palangre, et au poisson bleu, hélas évanoui.

Cette année, il dispose de 600 tonnes pour les senneurs, de gros thons capturés vivants en ce moment vers Malte et la Libye, gardés et légèrement engraissés en cage, pour une vente au Japon en fin d'année. Des quotas bien distincts des 20 tonnes prises à l’hameçon, que Médipêche espère bien vendre en partie dans les grandes surfaces françaises, en frais.

Depuis le 7 avril, ce thon de petits métiers, dûment bagué, est déjà en vente au détail aux halles et sur le port, comme dans cette poissonnerie du mareyeur Euromer.

Naguère un des leaders du commerce du thon rouge, le groupe Barba serait prêt, lui aussi, à suivre cette reprise si elle se confirme et s'amplifie dans les années à venir. L’âge d’or offert par le thon rouge dans les années d'or 90-2 000 ne s’oublie pas.

Mais comme chez Médipêche, il a bien fallu créer d'autres filières, à partir d'autres thonidés pour survivre en attendant le retour du thon rouge. Se faisant le groupe Barba a même emprunté avec une réussite certaine des voies nouvelles, comme l'import et la transformation de céphalopodes.

Alors dans la pêche comme dans le mareyage sétois on se réjouit de voir le thon rouge réapparaitre… mais sans s’emballer.

 

L.FLAGEUL

 

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