MARITEAM SE RENFORCE SUR LE GRAND EXPORT

Le 15/05/2014 à 14:59 par La Rédaction

Avec un chiffre d’affaires de près de 100 M€ et un excédent brut d’exploitation redevenu positif, le groupe Mariteam présidé par Yann Lecointre, souhaite tourner la page des années GS Invest. Fini l’hypercroissance, les rachats à tours de bras d’entreprises mal intégrées. Pour définir la stratégie du groupe Yann Lecointre préfère parler « de croissance organique », « de maillage du territoire plus dense afin d’assurer le développement commercial ». Mais s’appuyer sur des compétences externes et attirer des savoir-faire, est loin d’être exclu, comme en témoigne « l’intégration d’AG Seafood et de Willy Privé dans le groupe ».

Depuis le 1er mai, la structure de négoce dédiée au grand export vers l’Asie et les Pays de l’Est de produits de la mer,- coquillages en tête -, s’intègre à Mariteam. Aux 25 % de chiffre d’affaires réalisés à l’export par le groupe, il faudra ajouter les 2,5 M€ d’AG Seafood.

« L’export est important. Il génère 60 % des 40 M€ de Foro Marée, notre plus grosse structure de mareyage, indique Yann Lecointre. Mais notre ambition est aussi, pour le mareyage, de mieux desservir le territoire. » Cela passe en partie par la capacité du groupe à capter des volumes. Déjà le groupe Mariteam acquiert 20 % des tonnages de l’association centre Atlantique des acheteurs des produits de la pêche (ACAAPP). En Bretagne, même s’il s’impose comme le 14e acheteur, le groupe ne capte que 2 % des apports. « Nous avons du potentiel pour progresser ».

La diversification vers des activités de transformation ou de distribution de fruits et légumes n’est pas à l’ordre du jour. « La spécificité du groupe est bien d’être et de rester un spécialiste des produits de la mer, frais et côtiers de préférence, avec 50 % de chiffre d’affaires réalisé dans le mareyage et 50 % en tant que grossiste. Le filetage à grande échelle, ce n’est pas notre métier », insiste Yann Lecointre.

Sur le long terme, la question du surgelé pourrait se poser avec la fin des prix de retrait, mais « il y a probablement mieux à faire avant », indique le responsable qui estime que le rôle des mareyeurs est bien de chercher des solutions avec les organisations de producteurs pour in fine « dynamiser le marché ».

 

C. ASTRUC

 

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