Après les fraudes à l’ajout d’eau, la DGCCRF, direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, s’est penché sur le respect des règles concernant la mention décongelée sur les étiquettes.
Une enquête menée auprès de 523 établissements dans 28 départements. Parmi les établissements contrôlés, la DGCCRF a pu visiter des hypers ou des supermarchés, des poissonniers comme des mareyeurs ou des acteurs de la fumaison.

Les conclusions :

A priori les produits d’import tels le pangas, les encornets, les filets de flétan noir, les espadons voire les crevettes respectent plutôt bien la réglementation concernant l’étiquetage et portaient la mention décongelée ou en décongélation. Les anomalies constatées l’ont plutôt été chez les fumeurs ou chez les mareyeurs pour des produits de la pêche stockés congelés avant d'être revendus.

Si les inspecteurs ont distribué 66 avertissements, réalisé une injonction administrative et donné 20 amendes, l’administration semble vouloir tempérer sur la volonté délibéré de tromper le client ou les consommateurs et évoque plutôt « la négligence » de certains acteurs vis-à-vis de l’étiquetage.

Face à l’élargissement des pratiques du chilling, qui consiste à maintenir un produit à -2° ou -3 °C, la DGCCRF conseille aux différents acteurs de bien revoir les règles de l’étiquetage. Un travail ardu…

Concernant, les fraudes à l’appellation le magazine Terra Eco révèle dans son numéro de mars 2014, des chiffres bien éloignés de ceux évoqués pour les États-Unis. Les fraudes se limiteraient dans le domaine à 4 %, une grande partie serait à imputer à la méconnaissance des restaurateurs et des consommateurs.

C.ASTRUC

Pour en savoir plus : Zoom sur la place pour le décongelé dans les rayons frais