ID Mer reste en période d’observation jusqu’à l’été. « Cela nous donne du temps pour relancer l’outil de production et conforter la trésorerie » précise son directeur Cédric Breton. Cette prolongation fait suite au redressement judiciaire prononcé en août 2012. Depuis, ID Mer a renoué les contacts avec les industriels et les pôles de recherches tels qu’Ifremer ou le Ceva. Sous statut associatif, le centre technique emploie 15 salariés.
Il propose ses services dans le cadre de projets collaboratifs, d’expertises confidentielles ou comme centre de R & D pour développer des produits, optimiser des recettes, valider des DLC, calculer des coûts matières ou des coûts d’investissements.
« On héberge déjà des entreprises qui réalisent des pré-séries industrielles et plusieurs projets sont en cours avec des centres de recherches » ajoute le responsable. Outre Pesk & Co (cité plus haut), ID Mer participe au programme Ifremer Langvivante avec l’armement La Houle ; objectif, optimiser la capture et le débarquement de langoustines bien vivantes.
«Que l’on fasse de la R & D en interne ou en collaboratif, la voie nutrition santé est un axe prioritaire » souligne Cédric Breton.
D’où l’importance de la valorisation des coproduits au sein des productions d’ID Mer. Ses équipements : hydrolyse, concentration, séchage, broyage, lui permettent de fabriquer pour le compte de laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques.
L’atelier pilote (2 300 m2) peut également transformer dans plusieurs directions : formage, fumage, pasteurisation, conditionnement…, largement de quoi accompagner les PME innovantes.
B. VAUDOUR