AU SOMMAIRE :
Abondance : le revers de la médaille
Surgelé : quelles alternatives à la Chine ?
Frais: l’Islande mène la danse
Ola pour la bacalao
Dossier : A-C. RENARD
EN RÉSUMÉ
Abondance, le revers de la médaille Depuis fin 2008, c’est à nouveau le règne de l’abondance de Gadus morhua en Atlantique nord. Et celui des prix bas qui font le bonheur des distributeurs et de leurs clients. Particulièrement ciblée par les opérations promotionnelles de la grande distribution, l’espèce a vu ses ventes s’envoler au rayon marée. Avec des retombées économiques plus discutables en amont de la filière. Même si le niveau actuel des cours pourrait aussi permettre d’ouvrir de nouveaux marchés. L’Islande mène la danse Islandais transformé sur place ou norvégien découpé en Pologne. Ce sont les deux principales origines du cabillaud frais importé en France. « La dévaluation de la couronne islandaise lui permet de vendre à des prix défiant toute concurrence », note un observateur. Même si le Danemark, la Norvège et le Royaume-Uni ont aussi leur place. |
La valeur ajoutée de la pêche française Compagnie des pêches Saint-Malo assure environ 80 % de la pêche française de cabillaud en Atlantique nord-est, suivie de loin par l’armement Euronor. Une goutte d’eau à l’échelle internationale. Certes, mais l’armement joue sur la différenciation pour valoriser son offre. Ola pour la bacalao L’an dernier, les ventes de cabillaud salé-séché ont explosé au Portugal, à la faveur de la baisse de prix de la matière première en Norvège. Avec 50 000 à 60 000 tonnes par an, le Portugal apparaît sans conteste comme le premier consommateur de cabillaud salé-séché dans le monde. |