L'huître change de cap

Plus rare, et plus chère, l’huître force à la fois l’organisation de la distribution, la diversification et l’innovation dans les origines, le conditionnement ou le marketing. La mortalité des huîtres semble profiter à la qualité sur certains bassins. En produisant moins d’huîtres au mètre carré, les ostréiculteurs peuvent davantage travailler le produit. La nourriture étant aussi plus abondante, l’huître gagne en chair.

Petits coquillages, mini marché

La cible des petits coquillages peine à se renouveler. Et en dépit des contraintes qu’ils imposent, les petits coquillages ne dégagent pratiquement pas de marge. En grande distribution comme en poissonnerie, la solution passe par la communication. Car la clientèle fait souvent preuve d’une totale méconnaissance des petits coquillages.

Moules obligatoires

Difficile de faire l’impasse sur les moules, notamment sur la bouchot. Même si le bivalve d’Espagne, dédiée à d’autres usages, se vend toute l’année. Emblématique de la production française, la moule de bouchot a souffert l’an dernier d’une saison tardive.

L'ormeau bio monte au créneau

France Haliotis élève de l’ormeau depuis 9 ans. Un coquillage de belle taille, qui atteint 7 cm à 9 cm en trois ans et demi. Certifié bio, grâce à son alimentation naturelle à base d’algues, il cible principalement la restauration gastronomique. Depuis 2013, Pomona Passion Froid commercialise cet ormeau, éviscéré et surgelé.