De la cueillette à la culture

Face à une augmentation de la demande, les acheteurs peinent à trouver de l'algue alimentaire récoltée sur nos côtes. Une solution possible est de développer l'algoculture en Bretagne. Le programme Breizh'Alg s'est fixé comme objectif la création d'une filière d'algoculture.

Le gisement breton

Le champ d’algues en Bretagne est exceptionnel, mais la production très saisonnière. Quelques entreprises fournissent l’algue salée, séchée ou transformée, plus rarement fraîche. Contrairement à ses voisins, la France estime qu'il est difficile d'appliquer les règlements concernant les algues biologiques et cela pénalise l'industrie bretonne.

Acheter à l'import

La Chine, le Japon ou la Corée produisent et consomment des montagnes d’algues transformées. Mais soyez sélectif avant de faire votre marché en Asie. Première productrice d’algue séchée, la Chine est soumise à des problèmes récurrents de qualité d’eaux côtières.

Les noris de Takaokaya

Au départ, l’entreprise cultivait des algues. Aujourd’hui, Takaokaya produit des feuilles de nori exportées dans le monde entier. Mais avant cela, le groupe japonais doit acheter de grandes quantités de nori cultivé au Japon et en Chine.