LABEYRIE, UNE MACHINE BIEN HUILÉE

Le 20/01/2014 à 14:42 par La Rédaction

L’arrivée de Delpeyrat, fidèle ennemi de Labeyrie, dans l’univers du saumon fumé a incité ce dernier à ouvrir les portes de son usine et à jouer une opération transparence auprès des médias. Visé par les publicités de type comparatif de Delpeyrat, Labeyrie a souhaité répliquer pour continuer à dynamiser le marché. « En dix ans, essentiellement grâce à Labeyrie, à sa politique de communication, à ses engagements en faveur de la qualité et à ses investissements dans l’automatisation de certains process, le taux de pénétration du saumon fumé est passé de 60 % à 75 %, indique Jacques Trottier. Nous avons démocratisé ce produit en poussant sa consommation y compris en dehors des périodes de fêtes. »

Ce faisant, l’entreprise, revenue sous capitaux français, se félicite d’avoir créé de nombreux emplois. Aujourd’hui, 300 personnes, sur un ensemble de 1 200, travaillent dans le saumon fumé Labeyrie. Le groupe achète 27 000 tonnes pour l’ensemble de ses filiales. La production du site de Saint-Geours-de-Maremne est de 5 500 tonnes soigneusement sélectionnées selon une démarche agriconfiance, certifiée par Bureau Veritas. 1 000 tonnes partiront, transformées, sur les marchés d’exports – Australie, Russie, Amériques, Asie… – Mais si les ambitions du groupe à l’export grandissent, Labeyrie n’oublie pas son marché intérieur et investit lourdement dans le marketing et la communication, notamment pour comprendre et identifier les besoins consommateurs qui guident ses investissements machines : analyseurs de couleurs, poseuses automatiques d’intercalaires, etc.

 

C. ASTRUC

 

DIAPORAMA - La fumaison du saumon fumé, site de Saint-Geours-de-Maremne chez Labeyrie, décembre 2013 

 

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