« Il va falloir trouver des volumes de substitution à la bouchot. Déjà, en 2014, avec les mortalités sur Charron, c’était la catastrophe. Heureusement, la qualité avait été extraordinaire sur Saint-Brieuc, et il y avait de la quantité. Cette année, alors que l’on devrait déjà être en pleine saison de la Charron, Saint-Brieuc a du retard. La baie du mont Saint-Michel aussi. Et même la Normande traîne », constatait mi-juin Yannick Choblet, acheteur produits de la mer frais chez Métro. « Le problème est que les restaurateurs ont prévu leur carte avec de la bouchot. En ce qui nous concerne, nous en aurons, car nous avons un portefeuille d’origines très diversifié, contrairement à certains de nos concurrents. La moule de Hollande va recommencer plus tôt cette année, mais elle est plutôt destinée aux brasseries. Quant à la moule de Méditerranée, surtout vendue dans le Sud, les zones sont actuellement fermées en Espagne et en Grèce. Seule l’Italie fournit. »
Notez que la situation quant à la mortalité des moules sera au cœur d’un dossier dans le n°165 de PdM à paraître au mois de septembre.
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