En ce début de printemps, on s’active chez Algolesko. La récolte de wakamé a débuté, et celle du Kombu royal débutera en mai. Cette année, la société Algolesko espère obtenir une production de 200 tonnes d’algues alimentaires. Pour l’heure sur les 50 hectares exploités, seul le kombu royal ou saccharina latissima est cultivé. Mais le groupe commercialise le wakamé d'un des cofondateurs du projet, Jakès Prat, cultivateur installé à Lesconil. La dulse ou palmaria palmata et la laitue de mer ou ulva qui font aussi partie de l’offre. « Elles sont très demandées, indique Charlotte Kraaijeveld, responsable commerciale et logistique chez Algolesko. Nous travaillons sur les modes de cultures ».
À peine récoltées, les algues sont transférées chez Dujardin Bretagne, partenaire, pour être surgelées en IQF, après avoir été lavées, blanchies ou non (en fonction de la couleur désirée) et coupées en lanières, en flocons, en copeaux. Ensuite elles sont conditionnées dans des cartons de 10 kg, stockées en attendant d’être expédiées vers les industriels de l'agroalimentaire qui pourront, au gré de leurs envies, les reconditionner en format grand public comme tout légume surgelé ou les intégrer dans des plats préparés à base d’algues, bio et made in Bretagne. Un plus indéniable aujourd’hui. Certifiées bio, les algues tracées avec origine de production et qualités nutritionnelles reconnues ont des atouts pour séduire au-delà des frontières de la région. Le produit sera présenté à Bruxelles, au Seafood.
Céline ASTRUC
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