Aux Pêcheurs d’Étaples
quai de la Canche
Étaples-sur-mere

Une cinquantaine
de salariés (au total)

Surface : 400 m²
(poissonnerie)
CA : 5 M€

Bar de chalut et rouget barbet, espèce emblématique des senneurs, le nouveau métier des Étaplois, surtout pêchés en zone VII d
(Manche-est), dominent l’offre.
Mais la truite française ou le bar élevé en Grèce la complètent autant que les gambas de Madagascar,
ou le thon et espadon de l’océan Indien.

Valery Hallenne dirige une équipe
qui peut monter jusqu’à une quinzaine
de personnes, intérimaires compris,
dont son épouse (à gauche).
C’est la pleine saison de la saint-jacques (18 euros les 3 kg), dont
les caisses de bord sont positionnées
à l’entrée. L’offre en plateaux de fruits
de mer couvre tous les appétits,
à emporter ou à consommer
à l’étage et en terrasse
aux beaux jours.

« Manger du poisson, ‘s’hareng fort’, intelligent et beau… comme un Étaplois ! », clame une affiche annonçant la fête du mythique poisson bleu. Cette devise, la poissonnerie Aux Pêcheurs d’Étaples pourrait la faire sienne : dès la Toussaint, le hareng de Manche est disponible à l’étal, la tatin de hareng et son jus fumé au kipper arrivent sur la carte d’hiver de la brasserie. Construite en 2007, face à la poissonnerie, Planète Océan attire une clientèle un peu plus jeune que la table gastronomique dotée d’une vue panoramique sur la Canche, installée juste au-dessus de la poissonnerie.

Impossible de manquer cette halle construite en 1983 sous l’égide de Pierre Bigot, charismatique directeur de la Coopérative maritime étaploise jusqu’en 1993. « Pêcheurs artisans français » figurait au pignon de cette poissonnerie créée le 6 septembre 1968 et, même si l’offre s’est élargie, la mission reste la même : être la vitrine de la pêche des artisans pêcheurs d’Étaples. Cette flottille, réduite depuis, reprend espoir avec la Scopale, armement qui comptera cinq chalutiers-senneurs nouvelle génération en 2019 et dont les captures embellissent déjà l’étal.

Reportage : Lionel FLAGEUL