Boulogne Port Entreprendre regarde l’avenir

Le 30/01/2025 à 14:02 par La rédaction

Le club Boulogne Port Entreprendre rassemble les entreprises de la zone d’activité de Capécure. Il ambitionne une vision d’avenir partagée. Pour guider la réflexion, les chefs d’entreprises de l’association, à la demande d’Antoine Le Garrec et d’Alain Ducamp (Océan Délices), président, ont mandaté Sébatien Abis. Le directeur général du Club Demeter a remis son rapport prospectif d’actions à mener, hiérarchisé en cinq axes par Boulogne Port Entreprendre.

Le premier de ces axes consiste à avoir un projet de territoire ambitieux. Pour cela, le club soutiendra la poldérisation envisagée d’une partie de la zone portuaire ainsi que la recherche de foncier dans d’autres zones d’activité pour attirer de nouvelles entreprises. Il cherchera par ailleurs à faire évoluer l’image de Boulogne « importante mais réductrice » de port de pêche vers celle de première place de marché internationale B to B des produits de la mer, de territoire d’expertise des produits de la mer, de leur sourcing et de leur commercialisation.

Le deuxième axe de développement réside dans les ressources humaines. Boulogne Port Entreprendre entend réaliser la cartographie collective des métiers en tension et de ceux du futur, poursuivre l’excellence logistique et l’adapter, réfléchir collectivement aux investissements en robotique, automatisation et intelligence artificielle, proposer des emplois attractifs, améliorer le bien-être au travail et mettre en avant les valeurs de travail et d’insertion sociale.

Le troisième axe consiste en une gouvernance opérationnelle. Spécificité boulonnaise, Capécure est gérée par la Région, la SEPD (Société d’exploitation des ports et détroits) et la CAB (communauté d’agglomération du Boulonnais). Une gestion tripartite qui a parfois engendré des lourdeurs. Boulogne Port Entreprendre veut faire entendre la voix des entreprises pour une gestion « qui sorte du juridico-juridique pour basculer vers une vision partagée de développement économique ». Les réunions régulières qui s’instaurent ont trouvé une traduction pratique : la participation à l’opération « Bien vu, bien voir », essentielle pour garantir la sécurité routière des salariés… qui commencent à 4 h 30.

Quatrième axe : réfléchir à la façon de mettre en valeur la zone économique, ses entreprises et son capital humain. Pour cela, le club espère pouvoir s’appuyer sur Nausicaa mais aussi sur l’Éducation nationale et le tourisme.

Enfin, dernier axe : l’environnement. « Des travaux collectifs sont à mener sur l’économie circulaire et les économies d’énergie », conclut Antoine Le Garrec.

 

Marielle MARIE

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