All Seafood Company, le sourcing avant tout

Le 10/04/2018 à 15:52 par La Rédaction

 

All Seafood Company
a traité quelque

800 t
de noix de Saint-Jacques surgelées,
en provenance du Pérou, mais aussi d’autres pays notamment
de Russie, l’an dernier. Du saumon et
du cabillaud ont été également négociés à hauteur de 400 t.

 

 

Négociant international de produits de la mer, All Seafood Company affiche un beau dynamisme. Depuis son lancement en 2013, cette société basée à Ploemeur (Morbihan) a porté son chiffre d’affaires de 155 000 euros à 3,47 millions d’euros. Performance qui la situe au treizième rang du classement des champions français de la croissance, publié en début d’année par le quotidien Les Échos. La réussite de l’entreprise repose sur le travail complémentaire d’Anne-Sophie et Georges Guenoum qui ont réalisé l’an passé un montant de transactions d’environ 10 millions d’euros. L’expertise juridique et administrative de la première assure les fondements de l’entreprise. L’expérience et le réseau du second permettent de s’adapter aux exigences et spécificités du marché. Parents de deux enfants, ils ne fixent aucune barrière à l’essor de leur entreprise du moment qu’elle reste limitée à leur couple et guidée par la passion du métier.

« Le charme vient du fait que l’on dépend de la nature, du climat mais aussi des réalités géopolitiques », s’enthousiasme Georges Guenoum. À plus de 70 ans, il n’a pas résisté à la tentation de reprendre du service. « J’ai commencé dans le négoce de produits de la mer dès 1967 chez Primel, aux Viviers de Plougasnou, avant de m’installer quelques années plus tard à Lorient pour Atlantique Marée, puis de lancer France Fish. » La rencontre avec Anne-Sophie date de la fin des années quatre-vingt-dix. Il aide alors Frédéric, fils né d’un premier mariage, à créer au Pérou une entreprise sous le nom de Littoral, spécialisée dans le commerce de saint-jacques (Argopecten purpuratus). « J’ai pris un peu de recul ensuite, réalisé des missions de consulting ici et là avant de franchir à nouveau le pas avec un seul mot d’ordre : sourcing », reprend Georges Guenoum. La coquille Saint-Jacques permet de conforter l’essor de l’entreprise, qui s’est ensuite tournée vers le saumon et le cabillaud au départ d’un site de production en Pologne. « Nous travaillons uniquement des produits surgelés pour des importateurs et transformateurs en Europe, mais aussi aux États-Unis et en Asie », reprend le négociant qui affiche depuis l’an dernier un certificat IFS, en attendant l’obtention du label MSC et AB. La crevette des Philippines devrait bientôt compléter le catalogue de la société.

Bertrand TARDIVEAU

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