Criées de Cornouaille : haro sur la sardine

Le 25/01/2017 à 10:00 par La Rédaction

 

[ Repères ]

19 400 t débarquées
au Guilvinec en 2016
(+1 %) pour une valeur
de plus de 76 millions
d’euros (1,93 %). Soutenu
par les apports en baudroie
et langoustine, le port bigouden
est la locomotive
de la pêche cornouaillaise.

 

L’année 2016 a été très erratique sur les débarquements de sardines dans les criées cornouaillaises. L’arrière-saison a compensé les apports inconsistants de la période estivale qui ont donné des sueurs froides aux conserveurs locaux. In fine, la vingtaine de bolincheurs qui alimentent les ports de Douarnenez, Saint-Guénolé et Concarneau a débarqué plus de 10 000 tonnes du poisson bleu, soit 25 % de mieux qu’en 2015, pour une valeur proche de 10 millions d'euros. En vue de simplifier les ventes en criée, la CCI Bretagne ouest, gestionnaire des ports de Cornouaille, a décidé de centraliser les ventes sur un seul site, choisi notamment en fonction de l’importance des apports. Les premières opérations ont été engagées début janvier, d’abord à Concarneau puis à Douarnenez, principal site de débarquement de la sardine en Cornouaille. « On évite ainsi une dispersion des mises en vente au cours d’une même journée », se félicite-t-on au sein de l’organisation de producteurs Pêcheurs de Bretagne, alors que l’achat en ligne continue de se développer et pèse 70 % d’un chiffre d’affaires global en hausse à 153,36 millions d'euros (+1,25 %). « Ça ne change pas fondamentalement nos habitudes d’achat », tempère Yohann Collet chez Acomar à Concarneau. Toutefois, La CCI Bretagne ouest envisage d’élargir cet effort de coordination à d’autres espèces afin de faciliter la tâche des 204 acheteurs qui ont fréquenté les criées cornouaillaises l’an dernier.

Bertrand Tardiveau

 

[ Lorient Keroman : conforter les approvisionnements  ]

Avec 27 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 86,7 millions d’euros, le port de Lorient Keroman préserve son leadership en anticipant la mise au ban des poissons de grands fonds. La force du premier port français est d’offrir une belle diversité. Son produit phare reste la langoustine vivante avec plus d’un millier de tonnes. Pour sécuriser ses approvisionnements, la Sem de Lorient Keroman, gestionnaire de l’équipement, compte sur la cellule commerciale. Celle-ci monte lentement en puissance avec 5 160 tonnes d’apports d’une valeur de 13 millions d'euros d'Espagne, du Royaume-Uni, d'Irlande, de Norvège… De quoi garantir les approvisionnements pour les 225 acheteurs sur site.

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouvez le bilan des criées costarmoricaines en suivant ce lien.

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