Débuts prometteurs pour la Conserverie des Pins en Nouvelle-Aquitaine

Le 10/10/2019 à 10:00 par La Rédaction

 

Lancement :
16 juillet 2019.

4
assaisonnements  
thym-laurier,
citron, piment doux et tomate-basilic.

Conditionnement :
90
180 et 350 g.

 

« C’est du délire ! » Moins de deux mois après l’ouverture de la Conserverie des Pins, Frédéric Bruyere, son gérant, n’en revient pas. Ses conserves de thon blanc se vendent comme des petits pains. « Je m’étais fixé un objectif de 15 000 à 18 000 bocaux vendus dans l’année et j’en suis déjà entre 4 000 et 5 000 », annonce le patron de l’entreprise implantée sur la zone d’activité de Lège, en Gironde. Non seulement les poissonneries et épiceries fines de la région veulent avoir le produit sur leurs étals et dans leurs rayons mais les touristes, présents en période estivale sur le bassin d’Arcachon, viennent l’acheter en direct à la conserverie. « Ils ramènent les conserves en cadeau », raconte Frédéric Bruyere.

Trois contenants et quatre assaisonnements sont disponibles. La recette, elle, ne varie pas. Levés sur des thons entiers, les filets sont plongés crus dans de l’huile, dans des bocaux en verre, puis cuits à l’autoclave. « C’est un copain qui m’a fait connaître cela, il y a dix ans, indique-t-il. Comme tout le monde trouvait cela bon dans mon entourage, l’idée d’en lancer la commercialisation a germé. » Sans étude de marché mais en s’intéressant au volume de germon débarqué à la criée d’Arcachon, « pour travailler localement », Frédéric Bruyere a franchi le pas, poussé par sa passion « de la mer, de la pêche et du thon ».

À 41 ans et après quinze ans comme cadre commercial dans l’imprimerie et sept ans à la tête d’une entreprise du bâtiment qu’il détient toujours, il a suivi une formation au Centre technique de la conservation des produits agricoles à Auch et a investi 60 000 euros pour créer son laboratoire. Le succès rencontré pour le démarrage de son activité ne lui fait pas tourner la tête. « Il va falloir confirmer », lance-t-il. L’idée d’une nouvelle conserve avec une seconde espèce lui trotte déjà dans la tête.

Loïc FABRÈGUES

 

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