Delanchy quadruple sa plate-forme boulonnaise

Le 05/09/2017 à 14:48 par La Rédaction

 

 

[Un hub logistique]

La force de Boulogne, qui s’est appuyée historiquement
sur son port de pêche, réside aujourd’hui
dans sa logistique,
au carrefour entre
l’Europe du nord
et celle du sud. Face
à Delanchy, STEF investit
actuellement 6 millions
d’euros pour étendre
son implantation
à la gare de marée.

 

 

Inaugurée le 25 juillet, la nouvelle plate-forme logistique du transporteur se déploie désormais sur 10 000 m² au cœur de Capécure. L’opération a été permise par le rachat à la communauté d’agglomération du Boulonnais, pour un million d’euros, d’un bâtiment collectif de marée parallèle à celui que Delanchy occupait déjà. Créée par Joseph Delanchy en 1968, l’entreprise est présente à Capécure depuis plus de vingt ans, suite au rachat du transporteur local Copromer.

Au fil des ans, le site boulonnais a recruté 220 collaborateurs. « L’ investissement de 10 millions d’euros réalisé dans cette nouvelle plate-forme pérennise ces emplois et permettra d’en créer 30 autres », souligne Brigitte Delanchy, directrice générale.

Le nouveau navire amiral du transporteur, qui possède par ailleurs 35 agences en France et deux en Italie, employant 3 000 personnes et disposant d’une flotte de 1 000 camions, met à la disposition de la grande distribution, comme des grossistes en produits de la mer, une offre complète de services et d’espaces dédiés : bureaux, entrepôts réfrigérés, quais de réception et d’embarquement. Dans ce hub, à la hauteur « du statut de Boulogne, comme porte d’entrée de l’Europe du nord », s’effectuent la préparation de commandes, le conditionnement, la pose de code-barres, le dédouanement, le groupage, le stockage et la livraison, garantie dans toute la France du jour A au jour B. Mieux, le poisson débarqué le matin à Boulogne est livré le soir même au pavillon de la marée à Rungis.

Aujourd’hui 85 % des livraisons depuis Boulogne s’effectuent vers la France, mais le reste s’oriente vers les pays limitrophes. Le trafic ne cesse de s’intensifier. « En fin d’année, près de 550 tonnes de produits peuvent être expédier en 24 heures », chiffre la responsable.

Benoît LOBEZ

 

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