Finance : les algues ont la cote

Le 12/10/2017 à 16:54 par La Rédaction

 

[À savoir]

L’enveloppe de prêts débloquée par BEI s’inscrit dans le cadre
du plan d’investissement pour l’Europe, dit plan Juncker, destiné
aux entreprises innovantes.

 

Deux entreprises françaises attirent les investisseurs en développant de nouvelles applications à base d’algues. Fermentalg, spécialisé en culture de micro-algues, propose pour la nutrition et la sante des concentrés et extraits naturels issaus de procédés de fermentation industriels. L'entreprise, basée à Libourne, s’allie au Japonais DIC, fournisseur mondial d’encre d’impression, pour mettre au point une nouvelle génération de colorants alimentaires naturels. DIC prévoit d’investir 5 millions d’euros dans Fermentalg sous forme d’obligations convertibles. Parallèlement, Fermentalg vise une augmentation de capital avec le soutien de BPI France et des actionnaires historiques.

En Bretagne, Amadéite a reçu le soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour renforcer ses activités de R&D à partir des algues. La holding du groupe Olmix, spécialisée en nutrition animale et végétale, a signé un contrat de financement avec la BEI à hauteur de 30 millions d’euros sur la période 2017-2020. Ce prêt accompagne le programme de recherche Saga, Sans antibiotique grâce aux algues, pour lequel le groupe mobilise un investissement de 70 millions d’euros. Objectif : réduire l’emploi d’antibiotiques en nutrition animale et introduire les algues dans l’alimentation des animaux ; Olmix a déjà lancé un poulet aux algues sur les marchés asiatiques. Fin juin, le groupe dirigé par Hervé Balusson a acquis PRP Technologies, spécialisé en biostimulants. Enfin, l’acquisition d’Aroma Celte en septembre, permet à Olmix de proposer des solutions santé pour l’homme, associant algues et huiles essentielles.

B.V.

 

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