LA FRANCE, TERRE D'ELECTION DU SAUMON NORVEGIEN

Le 04/06/2013 à 11:48 par La Rédaction

 Cette fois encore, la France reste le premier marché du saumon d’élevage norvégien avec 136 000 tonnes importées en 2012 (1). La baisse des prix moyens l’an dernier a même relancé la demande hexagonale de 12 %. En GMS, la diminution des prix du saumon frais a atteint 9 % pour les découpes et 12 % pour le poisson entier, d’où l’effet positif sur les ventes. La reprise s’est fait aussi sentir sur le saumon fumé.

Globalement en Europe, les exportations norvégiennes de saumon ont grimpé de 16 %. Les meilleures performances s’obtiennent en Pologne et, surtout, en Russie. Ce pays est désormais le second marché mondial du saumon norvégien avec 132 000 tonnes.

Tous produits de la mer confondus, les Russes deviennent cependant les plus gros clients des Norvégiens avec des importations d’une valeur de 822 millions d’euros. La France suit juste derrière avec une facture de 671 millions d’euros, confirmant la Norvège comme son premier fournisseur de poisson.

Pour la seconde année consécutive, et après sept ans de croissance constante, les Norvégiens voient néanmoins leurs ventes extérieures descendre à 7 milliards d’euros, soit 246,7 millions de moins qu’en 2011. En volumes, leurs exportations de produits de la mer s’élèvent à 2,36 millions de tonnes, soit une diminution de 78 000 tonnes par rapport à 2011. La baisse des cours du cabillaud, du maquereau et la réduction des quotas de hareng et des captures de lieu noir expliquent ces évolutions. Sans toutefois remettre en cause la place de la Norvège au sein de l’Union européenne : 20 % des produits de la mer importés sont d’origine norvégienne. Pour les Russes, ce pourcentage atteint 38 %.

Au fil des années, la salmoniculture tient la vedette des exportations norvégiennes. À lui seul, le saumon emporte la palme avec des recettes supérieures à 4 milliards d’euros. L’autre poisson roi est le cabillaud : forte d’un quota record d’un million de tonnes en 2013, la pêche norvégienne devrait reprendre du terrain à l’export cette année.

 

B. VAUDOUR

 

(1) Chiffres du NSEC et du Nordea.

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