La Marmite de Lanig lance sa propre vente en ligne

Le 24/12/2019 à 9:17 par La Rédaction

Alan Stéphant, 33 ans, ici avec son père, a développé son idée avec le soutien actif de ses parents, coactionnaires. Sa mère a concocté bon nombre des recettes que l’institut IDmer, à Lorient, a industrialisées. (Crédit DR)

 

9 références
pour le bio,
sous la marque
Couleur Estran.

8 pour  
la marque grand public Marmite
de Lanig.

Prix moyen
3,80
la poêlée de 220 g.

3,45
la soupe de 280 g.

 

La Marmite de Lanig fait le choix d’une commercialisation sur plusieurs canaux pour booster son développement. La société de Pont-l’Abbé, née en 2016, est spécialisée dans les poêlées et soupes à base d’algues (dulse, haricot de mer, kombu royal, wakamé incorporés à hauteur de 6 à 15 % de la ration totale), vendues en unités de vente consommateur appertisées.

Elle fait feu de tout bois pour s’implanter durablement sur le marché : elle a créé en octobre un site de vente en ligne pour sa marque dédiée au bio, Couleur Estran. Et devrait activer avant la fin de l’année un second site pour sa marque grand public, Marmite de Lanig.

« Nous sommes actuellement présents dans 120 supers et hypermarchés et 20 magasins bio de la Bretagne historique et de la région parisienne et visons le double d’ici l’an prochain », explique le dirigeant fondateur de La Marmite de Lanig, Alan Stéphant. Pour élargir son implantation au national, la jeune société a un temps commercialisé ses produits sur Amazon. « Mais ce modèle ne nous convenait pas », indique sans plus de précisions le dirigeant. La Marmite de Lanig est donc sortie du géant de la distribution en ligne pour développer son propre e-commerce.

En couplant ventes physiques et en ligne, la société, qui prévoit un chiffre d’affaires de 75 000 euros cette année, entend tripler le niveau de ses ventes en 2020. Sur le plan industriel, en revanche, rien de nouveau. N’ayant pas encore la capacité d’investir dans un process d’appertisation, La Marmite de Lanig travaille en sous-traitance avec un conserveur d’une commune voisine, Larzul, basé à Plonéour-Lanvern.

Par contre, La Marmite de Lanig continue de travailler au développement de nouvelles recettes. Elle envisage même de s’attaquer à d’autres univers alimentaires. « Nous effectuons actuellement des tests en biscuiterie, confie Alan Stéphant. Ce n’est pas sûr que nous y allions. Mais si c’était le cas, ce ne serait pas avant 2021. »

Franck JOURDAIN

 

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